Uniforme Prestige : Vers un uniforme scolaire 3.0 ?

Devons-nous nous préparer à adopter un uniforme scolaire 3.0 ? Si l’on regarde ce qui se passe dans les autres pays du monde où le port d’une tenue réglementaire est très ancré, on constate que des évolutions sont en cours. En matière de personnalisation et en matière de genre.

Un uniforme scolaire 3.0 = un uniforme personnalisé

Apporter sa touche personnelle

C’est quoi un uniforme 3.0 ? Une tenue réglementaire qui s’adapte aux mœurs d’aujourd’hui et, surtout, aux besoins des élèves.

Que désirent les élèves ? Ne pas se sentir entravés dans leur liberté, pouvoir exprimer leur personnalité.

Les vêtements que nous portons disent beaucoup de qui nous sommes. C’est d’autant plus vrai pour les jeunes qui cherchent souvent à s’affirmer par ce biais.

Les établissements scolaires le savent : un élève qui se sent bien dans son uniforme est un élève qui se sent bien à l’école.

Alors, si on laissait aux élèves la possibilité de personnaliser leur tenue ? C’est en tout cas ce que suggèrent certains participants au sondage mené par le Démotivateur sur le thème « Pour ou contre l’uniforme à l’école ? »

Concrètement, on fait comment ?

De nos jours, il est très facile de personnaliser son uniforme scolaire, et c’est d’ailleurs un des credos d’Uniforme Prestige School : à chaque établissement sa tenue, son style, son code couleur, et pour tous le même rapport qualité/prix.

Comment faire ?

Soit par l’adjonction d’un accessoire (foulard, bijou, chapeau).

Soit en permettant aux élèves de l’école de choisir, sur votre boutique en ligne, entre plusieurs couleurs ou plusieurs pièces de vêtement (pull ou sweat-shirt, polo ou chemise, etc.).

Soit encore en leur proposant de faire ajouter par broderie, sérigraphie ou transfert un marquage spécifique, sur la poitrine, dans le dos ou sur la manche.

Un uniforme scolaire 3.0 = un uniforme non genré

La question des stéréotypes de genre s’invite aussi de plus en plus dans les débats sur l’uniforme scolaire.

Ainsi plusieurs écoles québécoises ont opté pour des uniformes non genrés. Par exemple, l’école secondaire Marcellin-Champagnat, à Saint-Jean-sur-Richelieu, et le collège Jean-Eudes, à Montréal, proposent des tenues sans préciser si elles sont destinées aux garçons ou aux filles.

Exit les coupes masculines et féminines, place désormais aux modèles neutres A, B, C, D et E, tels que ceux lancés récemment par le fabricant québécois d’uniformes scolaires, Raphaël U. Patrick Lepage et Tammy Hattem, cofondateurs de l’entreprise qui habille 60 écoles à travers la province, le confirment : cette collection non genrée, ce sont les jeunes eux-mêmes qui la réclamaient.

Quant aux élèves de l’école internationale Lucille-Teasdale, à Brossard, ils peuvent désormais choisir de porter jupe ou pantalon sans égard à leur sexe.

Ce point (que soit portée la jupe par les garçons) fait encore débat dans de nombreux établissements. Au collège Héritage de Châteauguay, il a fait l’objet d’une consultation.

En Australie aussi on s’interroge sur l’impact des vêtements sur la construction des identités de genre. Depuis 2019, dans quatre États sur les huit constitutifs de l’Australie, les jeunes filles ont le choix entre jupe et pantalon dans les écoles prescrivant un code vestimentaire.

Même au Japon, certaines institutions proposent désormais aux jeunes filles des pantalons, une manière de s’adapter à la notion de neutralité de genre.

À quand le débat en France sur l’uniforme 3.0 ? 

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